Les trente Glorieuses, comme les autres périodes fastes de notre histoire, apportent des modes de vie et de consummations nouveaux. C’est les débuts du prêt-à-porter, et des marques de vêtements, de la libéralisation des femmes, des déplacements en voiture et en avion. Et quelles voitures ! Une période pleine de promesses pour les Babyboomers et plus encore pour un future qui ne verra pas vraiment le jour, mais qui a marqué mon esprit.
Les centres commerciaux
En Europe, les premiers centres commerciaux, apparus dans les années 1960, suivent la tendance américaine. Ils sont généralement implantés à l’extérieur des agglomérations, et équipés de vastes parcs de stationnement pour faciliter leur accès en automobile.
Le prêt-à-porter
Quelques années après le succès du New Look, haut fait de la haute couture, le prêt-à-porter se répand progressivement en Occident, aidé en cela par des matières nouvelles, une image de modernité et un changement dans les activités des femmes. Il modifie ainsi la distribution du vêtement, passant de la couturière de quartier à la boutique. Dès le début des années 1960, il est omniprésent et incontournable et voit la création de nombreuses nouvelles enseignes.
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Les autoroutes
La France développe durant la période un réseau autoroutier qui imite le réseau allemand d’Autobahnen développé avant-guerre, mais s’accompagne de l’abandon de plus de 7 000 km de voies ferrées, des tramways urbains et de nombreuses lignes de cars interurbains : c’est la politique dite du tout-routier.
Les automobiles
Dans les années 50-60 la Citroën DS tient le haut de l’affiche, un profil très aérodynamique grâce, notamment, aux roues carrossées, une direction assistée hydrauliquement, des freins à disques, une boite de vitesses automatique, une suspension hydropneumatique. Les petites voitures ne sont pas en reste, 4Cv et 4L, 2Ch et Fiat 500. J’ai quand même une préférence pour une voiture hors norme, la 300SL.
Les pin-up des Trente Glorieuse
Le Googie
Le Googie (également connu en tant que Doo-Wop, Populuxe, Coffee Shop Modern, Jet Age, Space Age et Chinese Modern) est un style architectural futuriste du milieu du XXe siècle, puisant son inspiration dans le design de l’Âge atomique et la conquête spatiale. Né dans le sud de la Californie (États-Unis) dès la fin des années 1940, il se diffuse le long des autoroutes américaines comme le style architectural caractéristique des années 1950 des commerces de services proposés aux automobilistes (motels, cafés, établissements de restauration rapide, ciné-parc, stations services ou stations de lavage). Au début des années 1960, il s’étend à des réalisations architecturales plus complexes (universités, aéroports, gratte-ciel), avant d’amorcer son déclin au milieu des années 1960[1
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L’Automobile
Les constructeurs automobiles américains créent, en particulier dans les années 1950, une importante série de concept cars inspirés des prémices et perspectives futuristes et de science-fiction de l’ère du jet et de l’ère spatiale américaine des années 1950, avec entre autres des solutions design et techniques innovantes pour l’époque, en fibre de verre, avec ailerons inspirés de l’aéronautique, en forme de réacteur d’avion, ou cockpit et portes papillon en plexiglas…, éléments en partie repris dans le design de nombreux modèles de série de l’époque, dont les Ford Thunderbird ou Cadillac Eldorado…
Les taxis volants
Dans les années 50, et jusqu’à aujourd’hui, le taxi volant est l’idée majeur pour désencombrer les villes. Il faudra attendre 2020 pour en voir une application qui est loin d’etre grand public.
Les transports urbains
Comme pour les automobiles, les transports urbains auraient du quitter la terre pour le ciel. Les revues scientifiques parlent de monorail et de sustentation magnétique, de véhicules suspendus.
Transatlantic Express
Depuis la Belle époque, et le steampunk, on en rêve du tunnel transatlantique et des traversées rapides.
Salon de coiffure
La mode spatial c’est emparé de la décoration des salons de coiffure, avec des casques, des sèche-cheveux qui rivalisent avec les BD de science fiction et les pistolets lasers.
Livraisons
Le monde rétrofuturiste, comme la société américaine, privilégie le confort. On ne se déplace pas, mais on fait livrer. 75 ans plus tard des nous nous faisons livrer beaucoup de produits, et des entreprises testent des drones de livraisons.
Les pin-up Rétrofuturiste
