Plutôt que de faire un voyage initiatique vers l’Asie lointaine du Sud-Est et imaginer des tas de raisons pour faire voyager une femme vers des contrées encore hostiles, j’ai préféré partir de Pékin. Imaginons notre Pin-up de la belle époque, femme d’un diplomate en poste dans l’empire du milieu ou de celui du Japon. Pourquoi pas une espionne qui pour une fois ne prendra pas l’Orient-Express. Pour cette article j’ai utilisé le générateur d’image de ChatGPT, Sora. En effet en octobre 2025, Google Gemini a la fâcheuse habitude de ne pas générer d’image a chaque demande, ou de ne pas tenir compte de nouvelles instructions. Je trouve aussi que Sora fait des images plus mystérieuses, qui correspondent à mon humeur du moment.
Entre la Guerre russo-japonaise1 de 1904-1905, la Révolution russe de 19052 et la Révolution chinoise de 19113, et les avancés des lignes du Transsibérien et du Transmandchourien pendant quelques mois au début du XX° Siècle on pouvait se rendre des capitales européennes aux Capitales de l’Asie du Sud-Est par le train. Le voyage Paris Pékin pouvait prendre une quinzaine de jours. C’etait la route la plus courte, à l’époque, pour la Chine mais aussi le Japon ou la Corée. L’Orient-Express ne conduit qu’a Constantinople, soit au porte de l’Orient.

1886 : Inauguration du Nord-Express, Paris – Ostende – Saint-Petersbourg, par la Compagnie internationale des wagons-lits4. Un service, par voiture directe rattachée au Nord-Express, vers Moscou a commencé peu après 1896 et a fonctionné jusqu’à la Première Guerre mondiale. Il est composé de Wagons-Lits, Wagons-Restaurant et Salons et il fallait 48 à 50 heures pour atteindre Moscou.
1895 : L’Empire russe, obtient la concession de la Mandchourie à l’issue de la Première guerre sino-japonaise5, construit la ligne de chemin de fer reliant Harbin à Lushun (branche sud du chemin de fer de l’Est chinois) pour permettre au transsibérien d’atteindre Port Arthur, port en permanence libre de glaces contrairement à Vladivostok.
1898 : Le Sibérie-Express composé de Wagons-Lits et de Wagons-Salons relie Moscou à Irkoutsk jusqu’en 1906 ou le Transsibérien-Express prendra la suite
1903 : Le service régulier de passagers entre Saint-Pétersbourg/Moscou et l’Extrême-Orient (via le Transsibérien russe et le Chemin de fer de l’Est chinois à travers la Mandchourie) est mis en place.
1905 : L’ouverture du contournement sud du Lac Baïkal permet d’éviter la traversée en bac, assurant une liaison entièrement ferroviaire de Moscou à l’Extrême-Orient (et donc vers la Chine) sans interruption majeure.
1906 : Le Transsibérien-Express (CIWL) assure la relation Moscou-Irkoutsk-Harbin-Vladivostok jusqu’en 1917. Il est composé de wagons-lits, wagon-restaurant, et wagons-salon et d’une salle de sport. Il fallait une dizaine de jours pour atteindre Harbin et plus pour Vladivostok, la liaison Harbin – Pékin de 24 à 48h.
1910 : La défaite russe de 1905 a entraîné la perte de Port-Arthur et du chemin de fer de Mandchourie du Sud, cédés au Japon. Le chemin de fer de l’Amour, qui passe plus au nord en restant en territoire russe., long de 2 000 km, est mis en chantier. Il relie Tchita à Khabarovsk.
Beijing
Au XVII°, le prince Dorgon établit la dynastie Qing et Pékin devient la capitale de la Chine. Au début du XX°, Pékin est aussi le siège des légations étrangères. C’est le centre de l’Empire en déclin, avec l’imposante Cité Interdite et le Temple du Ciel

Le Grand Hôtel des Wagons-Lits de Pékin, de style flamand, a été construit en 1904 par la Compagnie internationale des Grands Hôtels6 dans le quartier des ambassades, pour les passagers du Transsibérien.


De Beijing à Harbin
Le voyage en train entre Pékin et Harbin en 1910 était l’une des sections les plus fascinantes de la route transsibérienne (via la Mandchourie). Au-delà des villes, c’était un parcours à travers une région stratégique, politiquement et culturellement complexe, et aux paysages changeants. Le début du voyage offre une vue sur les plaines du Nord de la Chine, dominées par les cultures agricoles, avant que le terrain ne devienne plus accidenté vers le nord-est.
En 1910, le trajet en train entre Pékin et Moukden s’effectue via la ligne de chemin de fer Pékin-Mukden (Peking-Mukden Railway – PMR). Le voyage était généralement conçu comme un trajet de nuit sur une distance d’environ 840 kilomètres et 16 à 24 heures pour un train de luxe.


Moukden
Shenyang, anciennement Moukden, est la capitale historique de la dynastie Qing avant qu’elle déplace sa capitale à Pékin. En 1910, Shenyang était une ville chinoise majeure mais aussi un carrefour stratégique. C’est à partir de Shenyang, ou un peu plus au nord à Changchun, que l’on passe du chemin de fer chinois (Pékin-Fengtian) à la ligne contrôlée par la Société japonaise des chemins de fer de Mandchourie du Sud.

De Moukden à Changchun : Cette partie était contrôlée par la Société des chemins de fer de Mandchourie du Sud, une entreprise japonaise qui administrait ce qui était devenu la zone d’influence japonaise après la guerre russo-japonaise de 1904-1905. Une distance d’environ 250 a 280 km parcourue en 6 à 8 heures.


Changchun
Changchun est une ville du Nord-Est de la Chine en Mandchourie. La frontière entre les zones occupées par les Russes et les Japonais se situe juste au nord de Changchun.

À Changchun, il fallait changer de ligne, et souvent de train, pour rejoindre la section du Chemin de fer de l’Est chinois (CER), qui était, elle, encore sous contrôle russe. Une distance d’environ 240 a 260 km parcourue en 6 à 8 heures, sépare Changchun de Harbin.


Harbin
Harbin est fondée par les Russes en 1898 pour la construction du Chemin de fer de l’Est chinois. En 1910 Harbin est l’incarnation de l’influence étrangère en Mandchourie, après la défaite russe lors de la Guerre russo-japonaise, c’est la ville la plus occidentale et la plus cosmopolite de Chine, la « Petite Russie » de l’Orient, aux multiples d’églises orthodoxes russes (dont l’emblématique Cathédrale Sainte-Sophie), de larges avenues et de bâtiments de style néoclassique et Art nouveau européen, contrastant fortement avec le reste de la Chine.

Harbin est le point de jonction entre le chemin de fer manchoue et la ligne du Transsibérien russe. En 1910 il faut environs deux jours de train pour parcourir les plus ou moins 1300 Km de Pékin à Harbin.
Le chemin de fer de l’Est chinois

Le chemin de fer de l’Est chinois est un tronçon ferroviaire du Transsibérien de 2 536 kilomètres traversant la Mandchourie et administré par la société russe du même nom.
La ligne mise en service en 1903 relie les villes russes de Tchita et Grodekovo. Elle dessert plusieurs villes mandchoues dont Harbine où fut installé le centre administratif de la compagnie.
Manzhouli est le point de passage obligé où les voyageurs devaient subir les contrôles douaniers et de passeport (pour l’Empire chinois Qing et l’Empire russe), ce qui engendrait une attente et une activité fébrile dans les bâtiments de la gare. de Harbin à Manzhouli le train parcours environ 860 – 900 km en 24h.


Manzhouli
En 1901, le chemin de fer de l’Extrême-Orient chinois fut achevé conformément au traité secret sino-russe de 1896, reliant la Sibérie , la Mandchourie ( nord-est de la Chine ) et l’ Extrême-Orient russe . Une colonie se forma alors autour de la gare de Manchzhuriya, première étape des Russes en Mandchourie. Ce fut le début de la ville moderne de Manzhouli, dont le nom vient du russe Манжули (Manzhuli).
En 1905, Manzhouli fut désignée comme centre commercial, ce qui stimula considérablement sa croissance. En 1908, le poste de douane de Manzhouli fut établi,

Chine
Russie
Zabaïkalsk
Zabaïkalsk a été fondée en 1904 en tant que gare no 86 (Razyezd 86, boucle passante no 86) sur le Chemin de fer de l’Est chinois. C’est la première ville russe après la frontière sino-russe.


De Manzhouli à Tchita (Traversée de la frontière et section russe) le voyage prenait environ 12 à 18 heures pour environs 450 km. Manzhouli était le poste-frontière majeur avec Zabaïkalsk (côté russe). Les longs arrêts aux douanes et à l’immigration à Manzhouli ou Zabaïkalsk n’étaient pas inclus dans le temps de parcours officiel entre les villes, mais ajoutaient plusieurs heures, voire une demi-journée, au voyage total des passagers.


Tchita
En 1895, Tchita connaît l’arrivée du chemin de fer transsibérien. Les ateliers ferroviaires de la ville deviennent parmi les plus grandes entreprises de l’Extrême-Orient russe à la fin du XIXe siècle.

Le temps total de Harbin à Tchita, sans compter l’arrêt prolongé à la frontière, est d’environ 40 heures (entre un jour et demi et deux jours de voyage effectif). le tronçon Harbin-Tchita est une partie longue et éprouvante du voyage Transmandchourien, où l’arrivée à la gare de Tchita après 4 jours et 2600 Km dans le train depuis Beijing était souvent un soulagement.
Le Transsibérien

Le Chemin de fer transsibérien, ou le Transsibérien est un réseau de voies ferrées de Russie qui relie Moscou à Vladivostok sur plus de neuf mille kilomètres (la longueur du trajet dépendant de l’itinéraire).
En 1910 il faut environs 16 a 20 heures pour effectuer les 550 km le trajet Tchita à Oulan-Oudé. Ce segment traversait la région de la Transbaïkalie, caractérisée par une alternance de taïga et de vastes steppes, menant à l’approche des montagnes du Baïkal.


Oulan-Oudé
En 1910, Oulan-Oudé (connue à l’époque sous son ancien nom de Verkhnéoudinsk) était une ville sibérienne en pleine mutation, qui servait de carrefour crucial entre l’Empire russe, la Chine et la Mongolie. L’arrivée du Transsibérien en 1900 a transformé Verkhnéoudinsk en un nœud logistique majeur. En 1910, elle était solidement établie comme le point de jonction entre la ligne principale vers l’ouest et la route commerciale historique menant à la Mongolie et à la Chine.

De Oulan-Oudé à Irkoutsk en 1910 pour parcourir les 450 km il faut entre 16 et 24 heures en raison du tracé complexe autour du Baïkal.


Le Circum-Baïkal
Le Circum-Baïkal désigne, en 1910, le tronçon du Transsibérien qui contourne le lac Baïkal sur 260 kilomètres et relie la gare de Myssovaïa (Babouchkine) à la ville d’Irkoutsk en passant par Slyoudianka et Port-Baïkal. La construction de la section longeant le flanc sud du lac Baïkal a été le plus grand défi technique du Transsibérien. Elle nécessitait des dizaines de tunnels et de ponts, car la ligne devait être taillée à même la roche au bord de l’eau. Cela a rendu cette section lente.


Irkoutsk
En 1910, Irkoutsk était la ville la plus importante et la plus riche de toute la Sibérie orientale, d’où son surnom de « Paris de la Sibérie ». Elle servait de capitale administrative et culturelle pour la région du lac Baïkal.


Michel Strogoff
Michel Strogoff est un roman d’aventures historique de Jules Verne, paru en 1876.
Le roman relate le périple de Michel Strogoff, courrier du tsar de Russie Alexandre II, de Moscou à Irkoutsk, capitale de la Sibérie orientale. Sa mission est d’avertir le frère du tsar, resté sans nouvelles de Moscou, de l’arrivée des hordes tartares de Féofar Kahn, guidées par le traître Ivan Ogareff pour conquérir la Sibérie.
La gare d’Irkoutsk-Passajirski, soit littéralement gare d’Irkoutsk-Passager, est la gare principale d’Irkoutsk. Elle se situe sur la rive droite, dans l’arrondissement de Sverdlovsk, sur la ligne du Transsibérien. Le voyage entre Irkoutsk et Krasnoïarsk durait approximativement 34 à 40 heures de trajet continu pour parcourir environs 1000 km.


Krasnoïarsk
Fondée sur son rôle de poste militaire, Krasnoïarsk a prospéré grâce à la navigation fluviale sur l’Ienisseï et surtout aux mines d’or de la région, ce qui avait attiré une population de marchands et d’artisans. En 1910 Krasnoïarsk est une ville en pleine croissance qui a été transformée par l’arrivée du chemin de fer, devenant une plaque tournante économique majeure en Sibérie.

La ville était célèbre pour le grand pont ferroviaire sur l’Ienisseï, une des plus grandes prouesses d’ingénierie du Transsibérien. Le pont lui-même était un monument de la modernité russe et symbolisait le lien permanent entre la Russie européenne et l’Extrême-Orient. Il faut 18 heures pour parcourir les 800 Km de Krasnoïarsk a Novossibirsk.


Novossibirsk
Novossibirsk est fondée en 1893 comme point de franchissement du fleuve Ob du futur chemin de fer transsibérien, la localité fut nommée Novonikolaïevsk en l’honneur de l’empereur Nicolas II. Elle connut dès sa fondation un développement rapide, obtenant le statut de ville en 1903.

La gare centrale de Novossibirsk est l’une des plus grandes gares de Russie. De Novossibirsk à Omsk il faut compter 24 heures de train pour les 630 Km Tracé principalement en plaine sibérienne.


Omsk
Fondée en 1716, Omsk était historiquement une forteresse militaire destinée à protéger les frontières méridionales de l’Empire contre les nomades. Cet héritage se traduisait par la présence d’une forte garnison militaire. L’arrivée du Transsibérien dans les années 1890 a profondément revitalisé la ville. Omsk est devenue un nœud logistique vital où le trafic ferroviaire croisait le transport fluvial sur l’Irtych (le deuxième plus grand fleuve de Sibérie).

Le train quitte Omsk, traverse la plaine sibérienne vers le nord-ouest pour atteindre Tioumen, puis se dirige vers le sud-ouest pour traverser les montagnes de l’Oural et arriver à Iekaterinbourg après 48 heures et 1350 km.


Iekaterinbourg
Iekaterinbourg est la capitale administrative, industrielle et commerciale de toute la région de l’Oural. Elle symbolisait la transition entre la richesse brute de la Sibérie et l’industrialisation de la Russie d’Europe. Située juste sur la ligne de partage des eaux de l’Oural. C’est la porte d’entrée symbolique et ferroviaire en Europe après la longue traversée de la Sibérie.

Il faut environs 60 h pour parcourir les 1200 km entre Iekaterinbourg et Nijni Novgorod. Le trajet passe par les monts Oural, une chaîne de montagnes très ancienne et relativement basse, son franchissement est symbolique. Quittant l’Asie pour l’Europe, le train entame une longue traversée de la Grande Plaine Russe. L’arrivée, à Nijni Novgorod, marque le confluent de deux des plus grands fleuves russes : l’Oka et la puissante Volga.


Nijni Novgorod
Nijni Novgorod est stratégiquement située au confluent de deux artères fluviales majeures : la Volga (le fleuve emblématique) et l’Oka. Cette position lui a assuré une domination commerciale séculaire, renforcée par l’arrivée du chemin de fer.

Après cette longue et fascinante traversée de la Mandchourie, de la Sibérie et de la Russie d’Europe, le trajet de Nijni Novgorod à Moscou marque la fin du voyage. Les trains express (avec Wagons-Lits) pouvaient potentiellement parcourir la distance, 440 Km, en moins de 12 heures.


Moskva
Moscou en 1910 est le véritable cœur historique, spirituel et commercial de la Russie. Comparée à Saint-Pétersbourg (alors capitale politique, plus européenne et ordonnée), Moscou est plus chaotique, plus russe et débordante d’une énergie commerçante. Notre voyageuse passe de la Sibérie, vaste et lointaine, à une métropole animée, bruyante et encombrée. En sortant de la gare, on est immédiatement assailli par les izvoztchiks (cochers) proposant leurs droschkes (taxis à chevaux). Le tramway électrique offre un moyen de transport plus moderne et plus rapide.

Le centre historique est à portée de main.

Le Kremlin et la Place Rouge : Ces deux sites étaient, et sont toujours, le centre du monde russe. Le Kremlin (ancienne forteresse des Tsars et cœur spirituel) dominait la ville. La Place Rouge était la place du marché, des défilés et des proclamations officielles.
La Cathédrale Saint-Basile-le-Bienheureux : Avec ses dômes colorés et flamboyants , elle était le monument le plus reconnaissable et le plus photographié, illustrant l’architecture unique et fantastique de la Russie.
Kitai-Gorod et les Nouveaux Quartiers : Le vieux quartier marchand de Kitaï-Gorod, juste à côté du Kremlin, était un labyrinthe d’allées commerçantes. À l’inverse, les avenues menant aux nouvelles gares et aux quartiers modernes montraient des hôtels, des banques et des théâtres (comme le Bolchoï), symboles de la puissance économique croissante.
En savoir plus
- La guerre russo-japonaise se déroule du 8 février 1904 au 5 septembre 1905. Elle oppose l’Empire russe à l’empire du Japon, lequel, victorieux, gagna par le traité de Portsmouth la péninsule du Guandong et la moitié méridionale de l’île de Sakhaline. ↩︎
- La révolution russe de 1905 englobe l’ensemble des troubles politiques et sociaux qui agitèrent l’Empire russe en 1905. Elle commence le 9 janvier 1905 (22 janvier dans le calendrier grégorien), lors du « Dimanche rouge »[1], et aboutit neuf mois plus tard à la promesse d’une constitution, le Manifeste d’octobre. ↩︎
- La révolution chinoise de 1911 est une période de bouleversements sociaux et politiques de grande envergure en Chine qui aboutit au renversement de la dynastie des Qing après 268 ans de règne (1644-1912). Cette révolution a lieu du 10 octobre 1911, date du soulèvement de Wuchang, au 12 février 1912, date de l’abdication de Puyi, dernier empereur de Chine. Le régime impérial qui gouvernait la Chine depuis des millénaires disparaît, laissant place à la république de Chine. ↩︎
- La Compagnie internationale des wagons-lits (CIWL) est une entreprise française d’origine belge, créée en 1872, prestataire de services dans le domaine ferroviaire : hôtellerie ferroviaire (voiture-lits et couchettes) mais aussi restauration à bord (voiture-restaurant, restauration à la place, voiture-bar et mini-bar) et à terre (buffet de gare). ↩︎
- La première guerre sino-japonaise (1er août 1894 – 17 avril 1895) oppose la Chine à l’empire du Japon, à l’origine pour le contrôle de la Corée. Après plus de six mois de succès continus des forces navales et terrestres japonaises, ajoutés à la perte du port de Weihai, la dynastie Qing demande la paix aux Japonais en février 1895. ↩︎
- La Compagnie Internationale des Grands Hôtels (CIGH) est constituée en 1894 comme filiale de la CIWL. Cette chaîne d’hôtels de luxe, la première chaîne hôtelière internationale, a été constituée pour fournir aux clients de la Compagnie des wagons-lits un hébergement de haute qualité avant ou après leur voyage en train. ↩︎